lundi 16 janvier 2012

REPORTAGE TLM 18H30



LE 13 janvier 2012, reportage en direct sur Guillaume Bodin, le skipper que je prépare depuis 3 ans maintenant...

LA FIN D' UN CYCLE, 3 ANS D'ENTRAINEMENT

                                            Guillaume à ses débuts...



                                           Puis il progressait... tps au 50 000 M, sur une séance de 100 000 M

L' aspect psyclogique dans le sport

Dans cette taversée du " désert", enfin que dis je de l' atlantique! et oui je confond tout c' est bien à Dakar, mais Guillaume ne touchera pas le sol ni le sable du désert; en effet, il effectura dans une durée en 40 jours,  la traversée de l' Atlantique  de Dakar jusqu' en Guyane.Il  affrontera ce géant en duel avec un aviron de mer de 800 kg, 8 m de long! ses rivaux seront 22;
                                             SEUL CONTRE SON MENTAL
Mais comment faire pour gérer ses émotions?
Mais comment faire pour dormir en aviron?
Mais comment faire pour lutter contre la douleur?
Mais comment faire pour,  tout seul,  avoir en permanence l' envie de se surpasser?

Nous verrons très prochainement les réponses que je pourrais apporter .

STRATEGIE DE COURSE...

On en a parlé hier à l' entrainement, la stratégie de base fixé avec notre routeur Michel, sera très certainement modifiée du fait de cette phase d' adaptation en mer, ce fameux "mal de mer", en outre on va tenter un coup...
PROCHAINEMENT la suite des informations qui pour le moment reste au sein de l' équipe.




Welcome to DAKAR, Thierry Séon m' envoie un message


WELCOME TO DAKAR 2012.

Thierry, ancien athlète de haut niveau en cyclisme

Pour guillaume je voudrais lui apporter tout mon soutien morale cela ne va pas être dure cela va compliquer ? Pourquoi ! Physiquement cela va être dur et douloureux ! Moralement cela va être compliqué moralement et psychologiquement ! Il y aura des minutes de découragement à cause du climat à cause d un bateau qu il va voir lui échapper alors que ces muscles seront meurtris le cerveau lui dira qu il ne peut ramer plus vite et plus fort. C' est la que tout se joue la différence se fait chez les athlètes. C'est ce qui différencie le champion du très bon athlète. Guillaume au delà de l athlète au potentiel monstrueux c est un champion parce que préparé comme il est il sait que la différence se fait à ce moment la. C est comme en vélo dans un col dans le dernier km à la mort pas le droit de lâcher la roue qui est devant car si tu pétes c'est foutu tu finis tres loin car le cerveau n à plus cette hormone qui fait que l homme se surpasse.
Au delà du résultat, le défi est humain et personnel Guillaume doit franchir la ligne d arrivée ! C' est l' événement de sa vie......si le corps à ses limites la volonté et le cerveau n en ont pas !!!
Je l' invite à s inspirer de Joe KALS paraplégique qui traverse la France du nord au sud à la force des bras et à la volonté !!!!
Guillaume ne suit pas mon exemple ma dernier course je l' abandonne dans le Galibier dans des conditions dantesques grêles froid depuis l izoard. J ai lâché moralement une semaine apres j ai une arthère qui se thrombosait et ma carrière s achevait.... 
Alors Guillaume va au bout parce que tu es un champion!!.......









J-1, on y es à un jour de DAKAR

Ce jour est très particulier sur le plan émotionnel, en effet après 3 années passées à ses coté, il part en solitaire, pour 40 jours, cela va faire bizarre de ne plus être à coté, proche de mon poulain, enfin par  sms,maintenant, remarquez! en 2012, c'  "jeun s !", voilà tant attendu sa rupture qu' il souhaitait, il lui fallait cette cassure pour faire abstraction de tout l' extérieur, la famille les amis, etc... bien entendu qu' il gardera un contact avec eux, mais la fosse qu' il s' était donné était au moins une semaine avant le départ officiel du 29 janvier. J' ai absolument confiance en ses capacités mentales et physiques pour parvenir à affronter l' Atlantique, il a emporter avec lui des cadeaux qui valent "cher", des cadeaux qui lui permettront de penser à ses proches.

J-2, le grand départ mercredi 18 janvier 2012

Nous sommes lundi et dans 2 jours Guillaume rentrera progressivement dans sa bulle, sa course qu' il attend depuis 3 ans, est là, l' instant magique va arriver, le départ pour Dakar sera exceptionnel, les médias seront présent ce mercredi nous suivrons attentivement les jours précédent la course, sa famille ses proches son routeur, sa femme, son coach, lui portons tout notre soutien, il en aura besoin !

"Guillaume,
 N' oublie surtout pas toute l'émulsion autour de ce périple, mes amis coach sportif, préparateur physique, sportif de haut  niveau te guettent de près, ils surfent sur ta vague, ils seront derrière toi, ils t' ont d' ailleurs laissé pas mal de messages et tu en aura d' autres...
good luck GI
aleX'trem forever"

Pense à cette soirée mémorable avant ton départ, c' est ton aventure, c' est ton projet, cela t' appartient mais sache que dans le "pink boat" il y a du monde, t' es pas tout seul dedans, "on est tous dans le même bateau"!!


La cohésion de groupe comme facteur déterminant dans les performances d’une équipe : l’alchimie vers le succès.
« Vivre ensemble, mourir ensemble ! ».
NOUS ON A CHOISIT NOTRE LEADER, C'est TOI!!! 







Intuitivement, tous les passionnés de sport savent que derrière tout succès d'une équipe, il y a bien plus qu'une somme de talents individuels.

« Le tout est supérieur à la somme des parties. »
(courant de la gestalt). Sportifs et entraîneurs lient fréquemment les succès et les échecs à la cohésion du groupe, de l’équipe. 
Un principe bien connu en sport : un groupe soudé est bien plus efficace que des joueurs œuvrant chacun de leur côté. Les exemples de cette nature foisonnent dans les journaux.

L'équipe de France de football lors de la Coupe du Monde 2006 nous offre une illustration de l’impact de la cohésion de groupe sur la performance avec sa légendaire formule « vivre ensemble, mourir ensemble », qui dénote à la fois cette profonde attirance pour le groupe mais aussi cette envie d’avancer dans le même sens, vers un but commun.

Cette volonté d’être Champion du Monde n’est pas la seule émulation lors de cette compétition. Une conjoncture tout à fait particulière va unir et souder ce groupe pour lui permettre de « déplacer des montagnes ». Et c’est justement dans la montagne à Tignes, lors de l’ascension du glacier de la Grande Motte, que cette aventure prend un tournant particulier.
Raymond Domenech, entraîneur de l’équipe de France a pris soin, lors de cette ascension, de former des cordées de quatre joueurs évoluant aux mêmes postes. « Le but est que les membres de la cordée ne fassent qu’un. Si l’un d’entre eux lâche du lest, les autres sont là pour le motiver » avait dit R. Domenech. « Pour Raymond, le mondial a démarré avec l’expédition », confirme l’organisateur de la randonnée.

Rien de tel en effet pour souder un groupe d’être attaché ensemble, au sens premier du terme, et de pouvoir ainsi relever un défi qui nécessite à la fois de se dépasser mais aussi de faire preuve de solidarité, le tout dans un décor hors du commun, pour un objectif peu commun.

Enfin, un autre ingrédient vient s’ajouter ; chaque match joué après les qualifications est un match couperet pourZinedine Zidane, footballeur emblématique et charismatique qui stoppe sa carrière à la fin du mondial. C’est l’émulsion d’un groupe qui permet de retarder tous les jours un peu plus sa mise en retraite.

La cohésion est en effet essentielle
pour l’efficacité collective et individuelle.


Les caractéristiques de la cohésion. 


La cohésion de groupe comme facteur déterminant dans les performances d’une équipe : l’alchimie vers le succès.
« Vivre ensemble, mourir ensemble ! ».
NOUS ON A CHOISIT NOTRE LEADER, C'est TOI!!! 



« L'enfer, c’est les autres » avait écrit Jean-Paul Sartre pour sa pièce de théâtre Huis clos (1944).
La cohésion de groupe
Références de l'article
Auteur(s) :Nathalie Crépin et
Florence Delerue .
Publié le :29.08.09
Modifié le :17.11.10
Lecture :Tout Public
Ateliers
+ Calendrier des formations.
Lire aussi
+ La Démarche en
Préparation mentale. 
+ Psychologie du sport,
préparation mentale, coaching :
Quelles différences ?
+ Entraîneurs, communiquez !

La préparation psychologique des sportifs



Une autre définition est proposée par Festinger (1950) qui définit la cohésion comme « l'ensemble des forces qui agissent sur les membres pour les faire demeurer au sein du groupe ».

Selon ces auteurs, des forces distinctes agissent sur les membres pour les garder dans le groupe. La première est l'attrait du groupe, qui se rapporte au souhait individuel d'avoir des interactions interpersonnelles avec les autres membres du groupe et au désir de participer à des activités de groupe.

La seconde catégorie de force se réfère au bénéfice qu'un membre peut retirer de son association au groupe. Cette seconde catégorie de force est appelée le contrôle des moyens.
Les recherches menées dans ce domaine ont fait ressortir deux concepts permettant de saisir le lien entre la cohésion et le comportement d'un groupe : la distinction entre la cohésion opératoire(phases d'exécution de la tâche) et la cohésion sociale. La cohésion ne se limite pas à l’aspect affectif et social mais elle se réfère aussi à la tâche.
La cohésion opératoire et la cohésion sociale sont deux composantes indépendantes. La cohésion opératoire est le degré de collaboration des membres du groupe dans la poursuite d'un but bien précis.
La cohésion sociale est le degré d'attirance entre les membres du groupe et le degré de satisfaction des membres de ce groupe à évoluer ensemble.
Ces deux composantes sont donc indépendantes dans le sens où les membres d'un groupe peuvent tendre vers un but sans pour autant qu'il y ait un sentiment fort entre les membres de ce groupe. Le monde sportif nous offre des exemples multiples dans ce sens.

En 1992, Carron et Spink ont démontré qu'il y a une adhésion plus évidente à un programme d'activités physiques lorsque la cohésion sociale du groupe s'améliore.

Modèle conceptuel de la cohésion des équipes sportives de Carron :
les déterminants de la cohésion
.

Modèle conceptuel de la cohésion des équipes sportives de Carron

Les facteurs environnementaux, personnels, d’équipe et de leadership sont déterminants dans la cohésion au sein d’un groupe et ceci va fortement influencer les performances.

Cohésion et performance.

Le concept de performance ne se limite pas au fait de gagner. Il englobe à la fois les résultats positifs mais aussi l’atteinte d’objectifs fixés. Une équipe peut par exemple se fixer comme objectif de se maintenir dans la même division, et cet objectif, s’il est atteint, constitue une performance. La performance peut aussi être rattachée aux notions de transformation et de progression, comme améliorer son revers lifté par exemple.

Les recherches ont invariablement montré qu’il existait une forte corrélation entre la cohésion et la performance sportive. Cette corrélation est plus forte pour la cohésion opératoire. Cette relation entre cohésion et performance est circulaire : si la cohésion augmente la performance sportive, le succès renforce la cohésion.

De même, les groupes sportifs qui font preuve d’un niveau élevé de cohésion, essentiellement de cohésion opératoire, augmentent leur efficacité collective (Kozub et Mc Donnell, 2000). Mais cette cohésion doit être homogène, c'est-à-dire que l’ensemble du groupe doit être concerné et non pas seulement les plus performants. Par exemple, cette cohésion doit être forte chez les titulaires d’une équipe, mais également chez les remplaçants, si l’entraîneur souhaite augmenter son efficacité collective.
Ainsi la victoire dans une compétition ne revient pas forcement à l’équipe constellée de stars qui réunissent les plus grandes qualités tant sur le plan physique, technique, tactique et mental. Et les exemples sont nombreux.

« Personnellement, je vois l’équipe comme un tissu complexe de compétences et d’émotions où il est difficile d’évaluer les mécanismes de stagnation et de régression. Une équipe marche bien s’il y a une part conséquente d’éléments de liens, d’écoute, d’amour, de joie d’être ensemble, ces choses qui font que l’on se transcende naturellement. Regardez l’équipe de France de football de 1998-2000 : les liens comptaient plus que les compétences. En 2002, c’était l’inverse. Ma préoccupation, quand j’étais entraîneur, était toujours d’extraire le meilleur potentiel relationnel d’un mélange de personnalités. Sur le terrain, il fallait des guerriers, des artistes, des stratèges.»

Daniel Herrero, Toulon et PUC, rugby.